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AIDARA NDIAYE Adjaratou Wakha, une alumna en action

19 mai 2021 Alumni en action
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AIDARA NDIAYE Adjaratou Wakha
11ème Promotion (2007- 2009)
Directrice Exécutive de l’ONG Partners West Africa – Sénégal
Enseignante - chercheuse à l’Université Cheikh Anta Diop

 

Grâce à l’Université Senghor, j’ai effectué un stage professionnel à l’université Claude Bernard Lyon 1, au laboratoire LIRIS/MASS (Laboratoire d’Informatique en Image et Systèmes d’information / Méthode d’Analyse des systèmes de santé). A la suite de la soutenance de mon mémoire, j’ai été proposée pour une inscription en Doctorat d’Université (PhD). Une convention de cotutelle internationale a été signée entre les deux universités, c’est ainsi que j’ai pu fréquenter les laboratoires d’aide à la prise de décision MA2D (Méthode et Algorithme pour l’Aide à la Décision) et ERIC/EA 3083 (Equipe de recherche en ingénierie de connaissances).

Cette double diplomation et mon passage à Senghor m’ont permis d’avoir un double profil en Odontologie et en aide à la prise de décision et ainsi exercer à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et dans le secteur de la sécurité humaine au sein de l’ONG régionale Partners West Africa – Sénégal que j’ai l’honneur de diriger depuis 2015.

Un label Senghor est en train de naître, cependant, il y a des efforts à fournir. Forte de son expérience en matière de formations de cadres supérieurs africains, le label Senghor devrait naturellement découler d’une reconnaissance basée sur la formation rigoureuse qu’elle délivre. Le label Senghor serait alors une source de progrès pour les anciens et d’espoir pour les futurs auditeurs. Ainsi, le sentiment d’appartenance devrait être suscité chez les alumni, le personnel enseignant et les membres du conseil d’administration. C’est ce qui permettrait au Label Senghor de s’imposer. Ce travail nécessitera un bon réseautage des alumni avec le support du personnel enseignant et du conseil d’administration.

Je garde un bon souvenir de la Bibliotheca Alexandrina, de la corniche et du palais Montaza, mais reste toujours impressionnée par le mode de vie et la culture égyptienne.

Je conseillerai aux futurs alumni de l’US de bien choisir leur filière, de travailler honnêtement, de s’ouvrir au monde, de positiver et de se décomplexer.

Puisque j’ai un double profil, je me permettrai deux anecdotes : Senghor est une mini « Union Africaine » ! Après votre passage à l’université Senghor vous comprenez, d’expériences, pourquoi l’UA n’arrive pas à régler les problèmes de ce continent. La fin de notre promotion s’est terminée en queue de poisson parce que nous n’avons pas pu trouver un consensus sur le parrain, celui qui était quasiment imposé, a diplomatiquement refusé (ou a été refusé) et par orgueil le comité restreint a organisé une sortie de promotion sans parrain.

J’en rigole lorsque j’y pense encore mais c’est tellement édifiant sur les difficultés de l’union africaine.

Ahmed, le bibliothécaire, s’étonnait de me voir toujours dans les rayons des autres disciplines. Lorsqu’il m’a interpellé je lui avais répondu que j’avais plus à apprendre ailleurs qu’en santé et je compte bien profiter de cette opportunité avec une bibliothèque aussi riche. Nous en avons rigolé. J’espère qu’il se le rappellera car 12 ans après Senghor, la suite de ma carrière en est une belle illustration.




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