KOURAOGO Patrice, un alumnus en action

KOURAOGO Patrice
10ème Promotion (2005 - 2007)
Député à l'Assemblée Nationale du Burkina-Faso depuis novembre 2020
Conseiller Spécial du Président du Faso, chargé de la culture et du tourisme

Muni du Master II en gestion du patrimoine culturel de l’Université Senghor , j’ai été envoyé en mission diplomatique à Rabat à l’Ambassade du Burkina Faso où j’ai occupé le poste d’Attaché culturel. C’est grâce aux connaissances et compétences acquises à Alexandrie que j’ai pu mettre en exergue la culture burkinabè mais également gérer les étudiants burkinabè envoyés pour effectuer des études dans ce pays.

Toujours avec le Master en gestion, j’ai pu m’inscrire en thèse et avant la fin de ma mission, j’ai pu soutenir ma thèse de doctorat en sociologie en prolongeant la problématique que j’ai abordée à Alexandrie.

Une fois rentré au pays et avec ce doctorat, j’ai pu intégrer le Centre National de Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) où j’officie en tant que chercheur et j’ai obtenu le grade de Chargé de recherche du CAMES.

Enfin, depuis le 22 mai 2017, je suis nommé au poste de Conseiller Spécial du Président du Faso. Ce parcours ne pouvait être possible sans la formation en management et en gestion obtenue à Alexandrie car nous y avons obtenu une formation diverse, complexe et pointue dans notre domaine de compétence. Les outils de gestion et les compétences théoriques engrangées ont forgé en nous un profil et une somme de connaissances nous permettant de jouer notre rôle avec aisance et compétence.

Le label est la rigueur et la multiplicité des connaissances distillées permettant de se comparer à d’autres techniciens partout dans le monde sans complaisance. Donc, on peut bien parler de label Senghor.

La diversité culturelle vécue au quotidien et l’ambiance panafricaine est une richesse qu’on ne trouve pas dans toutes les universités. J’ai aimé aussi la disponibilité des équipes techniques qui avec abnégation remplissent leurs rôles auprès des étudiants.

Il faut savoir se vendre en s’impliquant dans les foras de réflexion et de débats où ils pourront laisser apparaitre leurs compétences.

J’ai appris qu’un enseignant d’origine canadienne avait invité des étudiants de la gestion de l’administration à la fin de son cours pour prendre un pot. Les étudiants habitués aux habitudes d’invitation de leurs pays ont commandé des plats qui ne leur étaient pas accessibles les jours habituels parce qu’ils pensaient qu’ils seraient à la charge du professeur. A leur grande surprise, l’addition fut séparée et chacun devrait payer sa note d’où la débandade et la désolation. Certains furent obligés de garantir leurs pièces d’identité et revenir le lendemain payer les notes.