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ALINON Koffi, un Alumni en action

20 septembre 2020 Alumni en action
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ALINON Koffi est diplômé de la 7ème promotion en Gestion de l’environnement (1997-1999). Il partage ici ce qu’il retient de positif et d’impactant de son passage à l’Université Senghor, de ses initiatives, ainsi que de quelques anecdotes tout en prenant soin de prodiguer des conseils aux futurs diplômés pour une bonne insertion professionnelle après Senghor.

Mon passage par l’Université Senghor a renforcé la densification de ma carrière sous deux aspects : L’acquisition des outils d’analyse et de décision les plus à jour sur les problématiques tournant autour de l’environnement et la gestion des ressources naturelles. Étant déjà inséré dans les réseaux ouest-africains, travaillant sur le foncier avant d’être admis à Senghor, j’ai pu à la fin de ma formation, renforcer mes compétences techniques sur cette thématique et mon mémoire de DEPA, publié par la suite, a été un tremplin pour moi dans le milieu. La propension à utiliser les outils digitaux dans la recherche documentaire et la production de livrables, cette aptitude qui semble aujourd’hui largement partagée, n’était pas du tout évidente en 1997 pour les jeunes Africains diplômés d’universités sub-sahariennes que nous étions. L’internet n’était pas répandu et il était inaccessible mais lors de ma formation initiale. L’Université Senghor m’a permis de m’approprier durablement cet outil fantastique pour mes activités professionnelles.

Le label Senghor existe en soi. C’est le synonyme de l’excellence, de la polyvalence et du réalisme. Je pense qu’un recruteur qui entend parler d’un senghorien est édifié d’avance qu’il tombera sur un profil bien formé et disposant d’aptitudes pratico-pratiques adaptées au contexte africain. Il reste que ce label mérite d’être mieux connu et c’est à nous et aux instances de l’université d’être plus incisifs en termes de manifestations, d’information à fort impact. Par exemple en 2009, j’ai initialisé la venue d’un cabinet de recrutement (AfricSearch) à l’Université Senghor pour détecter des talents et la collaboration de l’université avec ce cabinet s’est poursuivie par la suite.

En marge des activités académiques, il était possible de se cultiver et de connaître davantage les trésors culturels de la civilisation égyptienne et des sociétés alentours. L’université a organisé des voyages vers le delta du Nil, le canal de Suez, les pyramides. Personnellement, j’ai pu organiser une visite sur la mer rouge (Dahab), le Mont Sinaï et à la tête du bureau des étudiants, j’ai organisé une visite à El-Alamein (vestiges des combats de la 2è guerre mondiale) qui a continué jusqu’aux promotions actuelles.

Afin de réussir leur insertion professionnelle, il s’agira pour les futurs alumni d’avoir une approche multidisciplinaire de la thématique au centre de leur projet de formation. Je leur recommande d’améliorer aussi leur anglais. Ils / elles doivent cultiver les relations avec leurs collègues des autres pays et les enseignants / missionnaires venant de par le monde. C’est un premier réseau sur lequel ils peuvent compter.

Il y aurait beaucoup à dire en termes d’anecdotes : je peux rappeler le choc de culture concernant l’interdiction du brassage avec nos collègues femmes en dehors de l’université et les pannes (organisées ?) de l’ascenseur souvent le weekend – je pense pour nous contraindre à un exercice physique qui était fort nécessaire ! Pour finir, je dois reconnaître que l’administration de l’université a fait un formidable travail de maintenance et de renouvellement des locaux et de l’outil de travail. J’ai eu l’occasion de me rendre à l’université à deux reprises après ma formation et j’ai été positivement frappé par l’état impeccable des lieux et de la modernisation du matériel didactique.




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